mardi 20 décembre 2011

The Dark Knight Rises, le trailer bandant.

RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH.

J'ai passé des heures, DES HEURES, au cours des derniers jours, à guetter la bande-annonce tant attendue de The Dark Knight Rises, en bon fan hardcore des précédents travaux de Christopher Nolan.

J'ai sué pour trouver la moindre information à faire parvenir sur Comicsblog, et mes efforts ont été récompensés hier soir, avec la diffusion du trailer plein d'awesome.

J'en tremblais de joie.

Maintenant, découvrez, et pleurez en attendant le 25 juillet.



Mon article sur Comicsblog.

dimanche 11 décembre 2011

La nouvelle affiche de The Dark Knight Rises qui fait du bruit.

Comme vous le savez probablement, je suis un grand fan de Batman, ainsi que des adaptations cinématographiques de Christopher Nolan : Batman Begins et surtout The Dark Knight.

Alors que comme un con, et comme beaucoup, je me suis bien fait baisé par l'opération Early Bird, un compteur qui ne révélait que les salles de cinéma Imax où seraient diffusés (bien sûr, pas en France...) l'introduction du prochain et dernier film de la saga, The Dark Knight Rises, et que j'attends impatiemment la diffusion de ces six premières minutes du film, ainsi que la nouvelle bande-annonce (mardi si tout va bien, vous pourrez bien sûr les retrouver dès que possible ici même et sur Comicsblog), voilà qu'a été révélé hier soir une affiche bien excitante.

Batman. Bane. The legend ends. CAN'T WAIT. <3


samedi 10 décembre 2011

Le point Comics VO #2

Nouveau numéro du point Comics VO ! Le principe est tout simple : vous présenter mes dernières lectures comics. Séparés en VF et VO, avec 7 comics par numéro, je reviendrais de manière irrégulière (en fonction de mes achats/commandes) sur chacun des comics lu entre chaque numéros de façon claire et concise (ne vous attendez pas à des pavés donc, je donne mon avis de façon la plus rapide qu'il soit).

Cette semaine, on finit la salve de #1 du relaunch DC, quelques premiers numéros d'autres éditeurs et le début de la seconde vague DC !



Red Hood and the Outlaws #1

Si bien sûr ce n'est pas aussi bon qu'un Batman #1 ou Wonder Woman #1, et si certains choix pourront étonner les vieux briscards, Red Hood and the Outlaws est un exemple de ce que peut proposer de nouveau et de plus original ce relaunch, et une série que l'on suivra avec attention, pour la qualité du dessin de Kenneth Rocafort et pour voir comment va évoluer l'histoire mise en place par Scott Lobdell ainsi que les relations entre ces justiciers hors-la-loi.

Lire la critique complète sur Comicsblog.



Detective Comics #1

Un très bon premier numéro. Tony Daniel, qui est à la fois le scénariste et dessinateur du titre, nous met bien dans le bain. C'est sombre, violent, y a de grosses inspirations aux travaux de Franck Miller et Jeph Loeb sur le personnage qui est ici superbement caractérisé. L'histoire est plantée et est intrigante, beaucoup d'action et on finit avec un cliffhanger intéressant. De plus, Daniel s'est clairement amélioré côté dessin, surtout après avoir lu le Batman #700 où il dessinait bien cradement. J'en attendais pas grand chose, mais c'est un coup de coeur.



Wonder Woman #1

J'adore Brian Azzarello, j'attendais donc cette série avec une grande impatience ! Je ne suis pas vraiment déçu par ce numéro, mais j'en attendais plus. Non pas qu'il soit mauvais, mais il me semble terriblement vide. Azzarello a l'air de vouloir prendre son temps pour raconter son histoire, soit. J'espère juste que ce ne sera pas une grosse déception, mais je fais confiance à l'auteur. Quand à Cliff Chiang, je n'avais rien lu de lui auparavant, mais j'adore son style simple, élégant. J'attends de voir !



Ultimate Comics Spider-Man #1


Wahou ! Je faisais parti des fans de l'ancienne série Ultimate Spider-Man, j'étais donc très méfiant concernant cette nouvelle mouture, mais je suis conquis ! Brian M. Bendis prend son temps mais installe bien le contexte, et Sara Pichelli est juste awesome. Indispensable.



Green Lantern #1

Bof bof. Un premier numéro lent et peu intéressant. On s'ennuie. Geoff Johns se contente du minimum, en espérant que la suite soit meilleure. Doug Mankhe au dessin relève le niveau de peu.



Teenage Mutant Ninja Turtles #1


J'ai commandé cette série un peu par curiosité et parce que pas mal de monde en parle (notamment Apteis et Manu), et le moins que l'on puisse dire, c'est que je suis conquis ! Dans le fond, il s'agit d'un numéro d'introduction banal, mais j'adore l'ambiance, le dessin, et quel plaisir de retrouver les Tortues Ninja ! Vraiment vraiment j'adore. Merci Kevin Eastman, Tom Waltz et Dan Duncan !



Aquaman #2


Moins bon que le premier numéro, cette suite fait clairement office de transition. Je laisse à Johns encore le soin de ramener l'intérêt qu'il avait su insuffler à l'épisode précédent. Reis fait le boulot.

vendredi 2 décembre 2011

Achats et arrivages #1

WWWWWWWWWWWWOOOOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !!!

Après deux mois d'attentes, j'ai enfin reçu ma dose de comics VO ! <3

Joie, bonheur, tout ça, réuni dans un seul gros colis !







Des heures et des heures de lecture, gaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah.

Merci à la boutique Apo K lyps !

dimanche 27 novembre 2011

Le point comics VO #1

Et une nouvelle rubrique sur le blog !
Le principe est tout simple : vous présenter mes dernières lectures comics. Séparés en VF et VO, je reviendrais de manière irrégulière (en fonction de mes achats/commandes) sur chacun des comics lu entre chaque numéros de façon claire et concise (ne vous attendez pas à des pavés donc, je donne mon avis de façon la plus rapide qu'il soit).

Aujourd'hui, bref retour sur les premiers numéros des New 52 ! (les prochains numéros seront consacrés à du rattrapage, avant de prendre un rythme plus conventionnel et des avis légèrement plus étayés)

Batman #1

Un comic-book quasi-parfait, point. Peut-être ce que j'ai lu de meilleures ces cinq dernières années (hors oldies), grâce à un Scott Snyder dont le style d'écriture s'adapte de la plus belle des manières à la faune de Gotham et un Greg Capullo qui montre toute l'étendue de son art. Un incontournable must-have.


Aquaman #1















Geoff Johns commence en douceur dans cet épisode d'introduction fort en émotion et écrit avec finesse. De plus, on note un Ivan Reis au top, meilleur que sur Brightest Day.


Batman and Robin #1

Encore un titre de la Bat-family, mais il faut dire que le combo Tomasi/Gleason s'en sort à merveille sur le Dynamic Duo après avoir remis le Green Lantern Corps au goût du jour. Une relation père/fils intéressante, des références, un joli dessin et une histoire qui se laisse bien lire suffisent à rendre ce Batman and Robin #1 excellent.



Justice League #1

Un comic-book qui ne ment pas sur ce qu'il vend : du bon gros blockbuster comme on les aime, avec la savoureuse rencontre entre Batman et Green Lantern. Du Jim Lee à un excellent niveau et Geoff Johns prend son temps (les mauvaises langues diront qu'il se "bendisise") pour mettre tout en place. Un premier numéro sympa.


The Flash #1

Encore un numéro de mise en place, mais sublimement écrit et illustré par le duo Francis Manapul/Brian Buccellato. Les personnages sont bien caractérisés, la menace amenée, classique mais efficace, le tout sublimé par un découpage et un dessin de folies.


Action Comics #1

Un premier numéro qui va à 100 à l'heure. J'étais parfois perdu, mais ce n'est rien à côté des supers idées de Grant Morrisson, des perspectives d'avenir pour la série et des dessins de Rags Morales. Et puis, voir un Superman classe et badass, ça n'a pas de prix.


Batwoman #1

Après l'excellente saga dans Detective Comics, j'ai été très déçu de ce Batwoman # 1. C'est très beau, certes, comme d'habitude avec J.H Williams III, mais un enchainement de scène sans liens ne créé pas un scénario. Dommage.

mercredi 23 novembre 2011

Legend of Asshole !!

(merci à Mathilde de me l'avoir refaite découvrir. :P)




Pour rebondir sur mon récent article sur l'anniversaire des vingt-cinq ans de la saga The Legend of Zelda, voici une parodie géniale qui m'avait fait mourir de rire quand je l'ai découvert il y a quelques mois.

Enjoy !

dimanche 20 novembre 2011

Brave : premier trailer du dernier Pixar et réaction


Brave (traduit en Rebelle en VF... C'est pas comme si le mot "brave" n'existait pas en français hein...), c'est le titre du prochain film des studios Pixar (Là-Haut, Toy Story, Monsters Inc., j'ai vraiment besoin de vous le rappeler ?). Après un premier teaser diffusé l'été dernier énigmatique mais plutôt engageant, voici que nous est parvenue il y a quelque jours la première vraie bande-annonce.



Je ne vais pas vous cacher que mon avis est plutôt mitigé (et non, ça n'a pas à voir avec la couleur de cheveux de l'héroïne). C'est techniquement impressionnant, les décors sont criants de vérité et l'animation a fait un réel gap en avant (alors que Toy Story 3, Cars 2 ou encore Wall-E atteignaient déjà des sommets), c'est honnêtement du jamais vu dans l'histoire de l'animation 3D, les personnages (mention spéciale à Merida l'héroïne quand même), l'architecture, les grands espaces naturels foutent un vraie claque.
Mais à côté de ça, quelque chose manque. L'histoire a l'air fade, sans grand intérêt, presque prétexte. Ce trailer est très premier degré et devrait ravir les enfants, ainsi que les férus de belle animation, mais pour les autres, on remarque en grattant un petit peu que ce trailer manque grandement de profondeur et d'émotion. C'est peut-être finalement ça, la touche Pixar.

Alors, après le tollé qualitatif et critique de Cars 2, le studio aura-t-il les épaules pour en supporter un deuxième sans se couper d'une partie de son public habituel ? Ou bien est-ce que cette première mauvaise impression sera balayée à la vue du film ? Réponses le 1er Août 2012, mais vous pourrez être sûrs d'une chose : je serais au cinéma ce jour là.

samedi 19 novembre 2011

Les 25 ans de The Legend of Zelda !


Hier est sorti officiellement (enfin, pas mal de petits malins et de revendeurs moyennement honnêtes l'ont obtenu plus tôt) le dernier épisode de la grande saga des Legend of Zelda : Skyward Sword !

L'épisode divise déjà, un petit peu à l'image de The Wind Waker en son temps (alors qu'il est aujourd'hui l'un des épisodes les plus appréciés des fans...), mais obtient tout de même la bagatelle de 94,08% (à l'heure de l'écriture de l'article) sur Game Rankings. Le jeu est donc un nouveau succès qualitatif pour la saga, mais je ne vais pas vous parler de cet épisode aujourd'hui puisque je ne l'ai pas joué, aujourd'hui fêtons l'anniversaire de The Legend of Zelda !

Pour l'occasion, de nombreux fans et artistes ont voulus rendre hommage à cette grande saga. Je vais vous montrer une sélection de mes petits préférés.



Pour commencer, la jolie Lindsey Stirling nous joue un sublime medley de la saga au violon, qu'elle accompagne d'un cosplay plutôt réussi et d'un déhanché... Savoureux.
Hum, une elfette comme ça, j'en ferais bien mon quatre heure... <3
Oups, je m'égare.





On continue avec une illustration de Aleth Romanillos qui nous montre de bien belle manière le combat entre Ganon et Link. J'aime beaucoup cet artwork montrant la dualité entre l'énorme monstre et le petit hylien (je préfère d'ailleurs globalement un Link enfant à un Link adulte), le dessin est minimaliste et pourtant détaillé, et les couleurs pastels donnent un superbe rendu.



L'artiste japonais Ag+ a lui décidé de faire un tour d'horizon des nombreux personnages de la grande légende de Zelda et nous livre cet énorme chef d'oeuvre contenant plusieurs dizaines de héros et vilains provenant de tous les épisodes de la saga. Amusez-vous à vous remémorer chacun de ces protagonistes ! (cliquez sur l'image pour la voir en grand)





Un grand fan espagnol de Zelda a réalisé cette impressionnante vidéo en stop-motion qui intègre de nombreux éléments phares des différents épisodes au sein d'un donjon inspiré du premier The Legend of Zelda. Un régal, et vous pouvez aussi zieuter sur le making-off, ou même sur sa collection !



Mon coup de coeur va à l'artiste Zac Gorman. Outre son style de dessin que je surkiffe à mort, il a réalisé plusieurs hommages assez drôle à Zelda que je vous présente ici. Ce type est génial !





Et pour terminer, une courte vidéo qui résume tout.


Merci Nintendo, merci Shigeru Miyamoto ! Joyeux anniversaire Link !

jeudi 17 novembre 2011

Le point Comics VF #1

Et une nouvelle rubrique sur le blog !
Le principe est tout simple : vous présenter mes dernières lectures comics. Séparés en VF et VO, je reviendrais de manière irrégulière (en fonction de mes achats/commandes) sur chacun des comics lu entre chaque numéros de façon claire et concise (ne vous attendez pas à des pavés donc, je donne mon avis de façon la plus rapide qu'il soit).
Aujourd'hui, on abordera le renouveau du Tisseur, le début du hypothétiquement-mauvais-par-la-suite crossover Marvel Fear Itself (c'est pas moi qui le dit, c'est l'avis général !) ainsi que le début d'un nouvel espoir mutant.


Spider-Man 142



















Nouveau statu-quo, nouveaux personnages, nouveaux vilains, nouvel environnement, nouveaux jobs, nouvelle équipe artistique, nouveau,
nouveau, nouveau. Dan Slott et Humberto Ramos assurent avec leur reprise du héros le plus populaire de Marvel et comptent bien marquer Spider-Man de leur empreinte indélébile, comme peut nous le laisser penser la review de Spider-Island par Jeff. Assurément ce qu'aurait dû être Brand New Day, plaisir partagé par les auteurs et les lecteurs. Big Time est un grand moment.
(lire la review complète sur Comicsblog)


Fear Itself 1

D'habitude j'aime pas Matt Fraction. Pour moi, il a complètement salopé Iron Man (avec son compère Salvador "Vomito" Larroca) et a globalement écrit de la merde sur les X-Men et Thor (cela dit, j'ai pas encore lu Mighty Thor, et il parait que c'est très bon). Mais pour le coup, je trouve qu'il s'en sort plutôt bien sur ce tout début de Fear Itself. L'intrigue est bien mise en place, les persos caractérisés, les enjeux donnés... C'est un peu lent mais tout roule. Après, jusqu'à dire que le sublime dessin de Stuart Immonen a influencé mon avis, il n'y a qu'un pas...


X-Men Extra 86

Les cinq premiers épisodes de Generation Hope sont plutôt dans le haut du panier de la production actuelle. Si niveau graphique, la qualité est en dent-de-scie (Scott Koblish est potable, Jamie McKelvie hideux), concernant le scénar' c'est du tout bon. Ces nouveaux personnages sont incroyablement attrayants, Hope a un charisme fou, et j'ai hâte d'en savoir plus, le cliffhanger de l'épisode 4 aidant. Chaud, chaud, chaud, je recommande !

mercredi 16 novembre 2011

Joyeux anniversaire Comicsblog !


(merci à Max de me l'avoir dit ^_^)

Et oui, en ce 16 novembre 2011, cela fait tout juste un an que l'aventure Comicsblog.fr a officiellement débuté !
Un an de news, de comics, de critiques, de bons moments sur l'un des sites référence du web comics français.
Je ne peux vous exprimer à quel point je suis fier de participer (bon, pas vraiment activement !) au site depuis son lancement.
Remercions donc toute la rédac', et fêtons dignement cette première d'une longue série d'anniversaires !

Année un.

Batman : Year One, c'est plus qu'un comic-book : c'est une véritable bible chiroptérienne. Frank Miller se réapproprie le début du mythe du croisé masqué pour écrire la plus grande histoire de l'homme chauve-souris, voir de l'histoire des comics, tandis que David Mazzucchelli dessine la représentation parfaite de ce qu'est le chevalier noir.
Les superlatifs manqueraient concernant cette histoire, je résumerais en affirmant qu'il s'agit du plus grand comic-book de tous les temps, en vous redirigeant vers ma critique sur Comicsblog (cliquez sur l'image).

mardi 11 octobre 2011

Kani's Chronicles #1 : Lire comme Flash n'est pas toujours une bonne solution. (Batman #1 c'est la vie.)

Y a des fois, quand on commence à être un lecteur de longue date de comics, on se retrouve à lire machinalement ses petites bédés. Ainsi, on se surprend à faire de la "lecture fast-food" : on achète son comic-book chez le dealer le plus proche (ou on les commande), on rentre chez soi, on le lit, on le range dans l'étagère.
Il existe aussi des variantes, comme la "lecture dans l'bus" ou "dans les chiottes". Bref, on ne prend plus le temps de savourer le bouzin qu'on vient d'acheter, que ce soit par manque de temps, ou tout simplement par flemme. On suit vite fait ce qu'il arrive à nos héros et hop! On oublie jusqu'au prochain numéro.

"See'ya !" Comme diraient nos amis les bouffeurs de burgers.

Nos comics deviennent un peu comme des sex-friends. On passe du bon temps avec, mais hors de question de leur préparer le p'tit dej'.
Enfin... Vous aurez compris la métaphore, on les lit avec plaisir certes, mais la loi de l'investissement minimum prime. On ne savoure plus les illustrations (parfois les regarde-t-on à peine), les jeux de mots passent difficilement les portes d'un cerveau en veille (encore pire quand on lit en anglais), dès fois on oublie même instantanément ce que l'on vient de lire.

Et puis d'un coup, on trouve ce qu'il nous manquait. Non, pas une compagne, ça c'est un luxe, mais de la came qui nous redonne le goût de lire du comic, celle que l'on savoure pendant de longues minutes, que l'on rechigne à quitter et dans lequel on se replonge la première occasion venue.

Pour moi, ce comic c'est Batman #1, par Scott Snyder et Greg Capullo.
Lu dès l'instant où j'ai pu poser mes petites mimines dessus, ce comic a été touché par la grâce, je ne vois pas d'autre explication.
Scott Snyder, après son passage réussi sur Detective Comics (j'ai hâte de mettre la main sur ces numéros !) s'est approprié l'univers de Gotham et le retranscrit à merveille. On a ici affaire à un numéro "all-star", où une grande partie de la faune gothamienne est présente (notamment grâce à une première scène qui, si elle ne fait pas vraiment avancer le scénario, a le mérite de relater une bonne grosse baston comme on les aime à Arkham, avec une grande partie des vilains présents).
La suite n'en est pas moins déplaisante, et là où un Justice League #1 prône un certain caractère décomplexé, Batman #1 est riche et préfère donner autant que possible à son lecteur.
Le tout est sublimé par Greg Capullo qui livre peut-être son meilleur boulot depuis ses débuts ! Etant "légèrement" fanboy du bonhomme, je suis clairement ravi de ses planches d'exception.

Bref, vous devez ABSOLUMENT vous procurer ce Batman #1.

Batman #1 touche du doigt la perfection, un peu.

lundi 19 septembre 2011

1000 visites ! Merci !

Hier, le 19 septembre 2011, j'ai atteint les 1000 visites sur mon blog !


Mis en ligne fin mai 2011, mais crée presque un an auparavant (hum hum...), c'est un petit évènement, et je tiens à remercier mes lecteurs fidèles.
Rendez-vous pour les 10 000 !


Et petit instants cace-dédi :
-A ma promise Johanna, la fille la plus cool de l'univers !
-A Naomi, des fois elle est un peu bête, mais c'est une gentille schizophrène (tu passeras le bonjour à Geoffrey).
-A Drap-Housse, que vous retrouverez sur le génial blog Absurd Ditties
-Et A TOI, lectrice et lecteur !

Des bisous !

Nouvelle bannière (avec Flash en guest de choix) !

Bon, j'ai pas fait de vrai article depuis quelques temps, mais je vous propose aujourd'hui une nouvelle bannière avec une classe folle !














Bien sûr, il s'agit d'une version détournée de la mythique couverture du non mois culte Flash #123 qui date de septembre 1961. Cette histoire, intitulée "Flash of Two Worlds" écrite par Gardner Fox et dessinée par Carmine Infantino, présentait la première rencontre de deux incarnations d'un même héros, venant chacun d'un univers parallèle (Terre-1 pour Barry Allen, le Flash le plus connu et populaire, et Terre-2 pour Jay Garrick, le bolide de la Justice Society, mais c'est un peu compliqué).

Sur ce, je vous laisse admirez la cover.
Des bisous !

dimanche 11 septembre 2011

Les sorties aux magasins

Hier, j'ai été faire du shopping. Vous me direz que vous en avez probablement rien à foutre, mais je voulais quand même vous faire partager ces superbes produits plutôt intrigants.



1 : Le moule-à-caca !

Avec votre moule-à-caca, vous pouvez faire de jolies motifs de vos déjections. De quoi épater votre copine quand elle ira aux toilettes, un message d'amour subtil ! (par contre, on a rien pour l'odeur)


















2 : Le canapé-bite !

Ce canapé ultra-tendance plairait à (presque) tout le monde ! Designé par le grand, l'incroyable, le sublimissime Kani, il ravira vos invités et leur laissera un souvenir (presque) impénétrable ! (existe aussi en version à relief pour adepte de la sodomie)
















3 : Le raisin-vagin !

Véritable produit 2-en-1, le raisin-vagin devrait plaire aux micro-bites (en perpétuel essor, une véritable récrudescence, rappelons-le) qui auront enfin un outil d'auto-satisfaction à leur taille. De plus, si votre ventre vous envoie des appels de détresse, vous pouvez toujours déguster le raisin-vagin, avant ou après l'acte ! (une version pastèque est à l'étude pour les phallus de taille normale)
















J'ai vraiment pas besoin de beaucoup pour m'amuser.

mercredi 7 septembre 2011

Super 8 : comment je suis retombé en enfance.

Le film évènement de l'été, et qui a partagé l'affiche avec les blockbusters de poids que sont La Planète des Singes : Les Origines et Captain America : The First Avenger, c'est Super 8, dernière super-production de J.J. Abrams (Mission Impossible III, Star Trek mais surtout les séries Alias et Lost).


"Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer." (résumé Allociné)

On ne savait pas réellement quoi attendre de ce film. Il faut dire que le premier trailer dévoilé... Ne dévoilait pas grand chose. En effet, on y voyait une infime partie de l'accident ferroviaire qui sera au centre du film, ainsi qu'une porte défoncée sous nos yeux par "une chose". Le teaser façon J.J Abrams était lancé et ne s'arrêterait pas. En cela, on pense à Cloverfield, dernier film de son meilleur ami Matt Reeves auquel notre réalisateur a grandement participé. Donc, un nouveau monster movie, séquelle de Cloverfield ? Le bruit à couru longtemps, mais Abrams fut clair : ce n'est pas une suite mais un film nouveau, et le monstre serait secondaire. Très bien, mais que va-t-on suivre alors ? Des enfants qui tournent un film en Super 8. D'accord...
Mais à Abrams de préciser que son film se voudra une ode au cinéma des années 80, dominé par l'immense Steven Spielberg. Et là le compteur à fantasme se remet à fonctionner à plein régime. Tant de films marquants : Les Goonies, E.T, Gremlins, Retour vers le futur... Tant de films qui ont aussi marqués Abrams et dont on retrouvera les réminiscences. Mais pas que.

Ainsi, après un teasing parfaitement orchestré (les détracteurs du bonhomme diront qu'il sait mieux teaser que réaliser), le film sort de part le monde. Et c'est une grosse claque. Effectivement, le film rend hommage à tout le cinéma de Spielberg, et de fort belle manière. Sous ses airs de "E.T nouvelle génération", le film sait puiser dans les autres oeuvres du réalisateur. Un sens du mystère que ne renierais pas Les Dents de la Mer, des scènes flippantes dignes de Jurassic Park, de l'aventure comme on en voit plus depuis Indiana Jones. Bien sûr, il s'inspire aussi énormément des réalisateurs de cette époque malheureusement révolue tel que Joe Dante (Les Gremlins, Small Soldiers), Joe Johnston (Jumanji, et plus récemment Captain America) ou Robert Zemeckis (Retour vers le Futur). Grâce à ses références cultes pour plusieurs générations, il parvient à hameçonner le spectateur dont l'enfance a été baigné par ces chefs d'oeuvres. Moi enfant des nineties, j'ai bouffé tous ces films durant ma toute jeune enfance, et j'en garde encore un souvenir impérissable. Et Abrams a été cherché cet enfant en moi pour lui montrer son film à lui en premier, en lui disant "regarde, tout ce que tu as toujours voulu voir est devant tes yeux". Et ça marche, car quand je regardais le film, j'avais 10 ans et je me suis souvenu avec émotion de cette époque où je passais mon temps à regarder des cassettes, en pyjama Spider-Man avec un tyrannosaure dans la main.

Mais il serait dommage de résumer ce film, avec tout le talent dont Abrams parvient à le faire, en un simple pot-pourri des films de notre enfance et notamment des productions Spielberg, car il a tellement plus à offrir.

Le film suit donc les aventures de ce groupe d'enfants/adolescents confrontés à quelque chose d'extra-ordinaire et qui vivront des aventures qui le seront tout autant. Le film est clairement marqué du sceau Amblin et ne le reniera à aucun moment. Fidèle de bout en bout à ses modèles, J.J Abrams se sert aussi de son expérience en tant qu'homme du XXIème siècle pour apporter un sens du spectacle digne de son temps. On peut ainsi s'avancer sans trop de craintes en disant que la scène du déraillement du train est la plus impressionnante de cette année cinématographique. On reste scotché à son fauteuil pendant toute la séquence qui en fout plein la gueule. Abrams n'oublie donc pas qu'il réalise, entre autres, un blockbuster, et qu'il doit remplir son cota d'action, même s'il le distille mal sur la durée (hormis le train et la dernière demi-heure, seules les attaques du monstre, certes bien faites, sont à noter).

D'ailleurs le monstre, parlons-en. Abrams disait que si vous venez uniquement pour voir son monstre, vous serez déçus. Et bien oui et non. Oui parce que certes le film se focalise sur les enfants, ne vous attendez donc pas à un monster movie à la Cloverfield. Non car ce n'est pas pour autant que ce monstre n'est pas réussi. Chacune de ses apparitions fout la chair de poule, que ce soit lors des enlèvements aussi inquiétants que celle du requin de Jaws, ou pendant l'impressionnante et flippante scène du bus qui ne sera pas sans rappeler la mythique attaque du T.Rex qui sort de son enclos dans Jurassic Park. Pendant tout le film le mystère est gardé sur son apparence jusqu'à la fin, accentuant sur la peur que le spectateur éprouve sur ce personnage.

Le vrai atout du film, mais vous vous en doutez déjà, ce sont les enfants, tous caractérisés de bien belle manière. On a tout ce qu'il faut pour faire une bonne bande de pote : le potelé au grand coeur qui se prend pour le chef, le grand peureux un peu teubé, le pyromane complètement taré (qui s'octroit pas mal des meilleures blagues du film), la jolie fille qui veux être forte et le héros, petit geek attendrissant. D'ailleurs, on s'intéresse clairement à ce personnage de Joe Lamb, dont l'acteur Joel Courtney parvient à rendre parfaitement toutes les émotions qu'il éprouve et qu'il transmet au spectateur, qui a perdu sa mère avant les débuts du film, qui commence d'ailleurs juste après ses funérailles. Le film se veut donc dès l'ouverture plus qu'émouvant, et les scènes de ce type s'enchaineront durant le film, arrachant parfois une larme au spectateur (oui je l'avoue, j'avais les yeux un peu mouillées), à titre d'exemple, je retiendrais la scène dans la chambre de Joe en compagnie d'Alice, où il projette par inadvertance des images de sa mère au mur. D'ailleurs, la jeune et sublime Elle Fanning est un atout de poids pour le film, tant part sa grâce pour son jeune âge que part son jeu d'actrice fabuleux, la magnifique scène où elle révèle son talent d'actrice en lisant un dialogue ainsi que son imitation de zombie en seront les preuves. Un actrice dont il faudra suivre l'évolution de très près.

Mais les adultes ne sont pas en reste ! Avec en premier lieu Kyle Chandler (le coach de Friday Night Lights), qui signe ici son premier grand rôle de cinéma. Tout en sobriété, l'acteur possède ce charisme encore une fois très vintage qu'il fallait : il correspond parfaitement à son rôle de père dépassé, de flic intègre et zélé et mine de rien, aura un rôle important dans le film. Aussi, les relations père-fils sont écrites avec brio, on voit tout au long du film comment un père qui ne comprend pas son fils et un fils qui ne comprend pas son père se rapprocheront par la force des choses pour lier un lien indestructible. On retiendra surtout cette engueulade où la colère et l'émotion sont palpables entre les deux individus, suivi d'un échange de regard qui en dit long, montrant qu'ils sont tous deux submergé sous leurs émotions et leurs tristesse. Les acteurs secondaires ont aussi une bonne présence à l'écran et restent très bien joués par leurs intérprètes, tel que le père d'Alice rongé par la culpabilité ou l'impassible Colonel Nelec dont on comprend vite qu'il ne joue pas franc jeu.

Aussi, le film de J.J Abrams se veut comme une sorte de témoin de l'époque où se déroule le film. Tout d'abord ce qui frappera beaucoup, ce sont les fameux halo de couleur bleue entourant les sources de lumière, première référence au cinéma d'il y a plus de 30 ans où le montage ne permettait pas encore de les effacer, rendant un certain charme à ces vieux films, transposé dans Super 8. Mais aussi, toutes les multiples références à la technologie de l'époque, ici pas d'iPod, de téléphone portable ou de technologies numériques, on fait développer ses pellicules pendant plusieurs jours dans des magasins spécialisés, on écoute sa musique sur son walkman tout neuf qui représentait le high-tech d'époque et on ne peut s'écarter de plus de deux mètre du téléphone fixe. C'est un autre temps, que Abrams s'amuse à mettre en confrontation avec le notre, laissant au spectateur le plaisir de faire le jeu de la comparaison.

L'aventure et le mystère dominent le récit dans sa majeure partie et le spectateur reste captivé durant plus d'une heure et demi, jusqu'au 20-30 dernières minutes. En effet, cette fin semble arriver beaucoup trop vite et ne laisse que peu de place à de véritables explications. Abrams ne s'attarde pas à un seul instant, ce qui laisse un arrière-goût amer, comme une fin bâclée. Cependant, le réalisateur nous laisse sur une dernière scène qui contraste avec ce que l'on venait de voir. Sublimement poétique, comme si toutes les émotions du film était condensée ici, il s'agit de la plus belle dernière scène d'un film que j'ai vu ces dernières années, assurément. Un happy-end qui peut sembler convenu, mais qui est non moins intelligent dans sa mise en scène. Magnifique et mélancolique, elle laissera à coup sûr un souvenir qui restera gravé dans votre mémoire et une petite larme à l'oeil à la sortie de la salle.

A noter qu'il faut absolument rester pendant le générique, fou rire garanti !


Super 8 est donc un magnifique hommage au cinéma d'une certaine époque, celle où le spectacle et l'émotion s'harmonisait. Plein d'humanité et de beaux sentiments, porté par des acteurs incroyables et d'une réalisation frôlant la perfection, J.J Abrams nous livre son chef d'oeuvre, et son Super 8 nous montre qu'il est bon de retourner en enfance deux heures durant.

jeudi 1 septembre 2011

Le relaunch DC, c'est maintenant !

Coup d'envoi !

Hier est sorti dans tous bons comics-shop qui se respecte Justice League #1, la locomotive de ce qui s'annonce comme le plus grand évènement de l'année comics, voir de ces dernières années. En effet, vous n'êtes probablement pas sans savoir que tout l'univers DC repart au numéro 1 (sinon, le bilan est disponible ici). Bien sûr, tout n'est pas effacé et la grande majorité des histoires restent tel quel, mais c'est l'occasion d'un grand coup de balai pour la distinguée concurrence sur le palier de sa continuité.

Mais surtout, Superman n'a plus de slip, et ça c'est scandaleux. Surtout pour son hygiène (au moins, il fait attention à ses jambes fraichement épilées en portant des protège-tibias).


De mon côté, je vous donne la liste des comics que j'ai commandé à la librairie parisienne Apo(K)lyps, l'une des meilleure librairie de France, qui fait d'ailleurs une offre sur la VO défiant toute concurrence.

-Justice League #1 par Geoff Johns et Jim Lee


-Batman #1 par Scott Snyder et Greg Capullo


-The Flash #1 par Francis Manapul et Brian Buccellato


-Aquaman #1 par Geoff Johns et Ivan Reis


-Wonder Woman #1 par Brian Azzarello et Cliff Chiang


-Action Comics #1 par Grant Morrison et Rags Morales


-Red Hood and the Outlaws #1 par Scott Lobdell et Kenneth Rocafort


-Green Lantern #1 par Geoff Johns et Doug Mankhe


-Batman and Robin #1 par Peter J. Tomasi et Patrick Gleason


-Batwoman #1 par J.H. Williams III et W. Haden Blackman



Pour le moment, seul Justice League est sorti. Ecrit par l'architecte de DC Geoff Johns, a qui l'on doit notamment les renaissances de Green Lantern et Flash, et dessiné par l'ultra-prolifique et adulé Jim Lee (dont vous pouvez admirer l'étendu de son art dans un énorme et superbe Art-book : DC Icons - The Art of Jim Lee, que The Caped Gamer a bien voulu chroniquer pour vous). La review est disponible sur Comicsblog, et c'est une petite bombe.

Pour finir, une parodie succulente du relaunch qui m'a fait mourir de rire (pour la traduction, c'est par là).