lundi 19 septembre 2011

1000 visites ! Merci !

Hier, le 19 septembre 2011, j'ai atteint les 1000 visites sur mon blog !


Mis en ligne fin mai 2011, mais crée presque un an auparavant (hum hum...), c'est un petit évènement, et je tiens à remercier mes lecteurs fidèles.
Rendez-vous pour les 10 000 !


Et petit instants cace-dédi :
-A ma promise Johanna, la fille la plus cool de l'univers !
-A Naomi, des fois elle est un peu bête, mais c'est une gentille schizophrène (tu passeras le bonjour à Geoffrey).
-A Drap-Housse, que vous retrouverez sur le génial blog Absurd Ditties
-Et A TOI, lectrice et lecteur !

Des bisous !

Nouvelle bannière (avec Flash en guest de choix) !

Bon, j'ai pas fait de vrai article depuis quelques temps, mais je vous propose aujourd'hui une nouvelle bannière avec une classe folle !














Bien sûr, il s'agit d'une version détournée de la mythique couverture du non mois culte Flash #123 qui date de septembre 1961. Cette histoire, intitulée "Flash of Two Worlds" écrite par Gardner Fox et dessinée par Carmine Infantino, présentait la première rencontre de deux incarnations d'un même héros, venant chacun d'un univers parallèle (Terre-1 pour Barry Allen, le Flash le plus connu et populaire, et Terre-2 pour Jay Garrick, le bolide de la Justice Society, mais c'est un peu compliqué).

Sur ce, je vous laisse admirez la cover.
Des bisous !

dimanche 11 septembre 2011

Les sorties aux magasins

Hier, j'ai été faire du shopping. Vous me direz que vous en avez probablement rien à foutre, mais je voulais quand même vous faire partager ces superbes produits plutôt intrigants.



1 : Le moule-à-caca !

Avec votre moule-à-caca, vous pouvez faire de jolies motifs de vos déjections. De quoi épater votre copine quand elle ira aux toilettes, un message d'amour subtil ! (par contre, on a rien pour l'odeur)


















2 : Le canapé-bite !

Ce canapé ultra-tendance plairait à (presque) tout le monde ! Designé par le grand, l'incroyable, le sublimissime Kani, il ravira vos invités et leur laissera un souvenir (presque) impénétrable ! (existe aussi en version à relief pour adepte de la sodomie)
















3 : Le raisin-vagin !

Véritable produit 2-en-1, le raisin-vagin devrait plaire aux micro-bites (en perpétuel essor, une véritable récrudescence, rappelons-le) qui auront enfin un outil d'auto-satisfaction à leur taille. De plus, si votre ventre vous envoie des appels de détresse, vous pouvez toujours déguster le raisin-vagin, avant ou après l'acte ! (une version pastèque est à l'étude pour les phallus de taille normale)
















J'ai vraiment pas besoin de beaucoup pour m'amuser.

mercredi 7 septembre 2011

Super 8 : comment je suis retombé en enfance.

Le film évènement de l'été, et qui a partagé l'affiche avec les blockbusters de poids que sont La Planète des Singes : Les Origines et Captain America : The First Avenger, c'est Super 8, dernière super-production de J.J. Abrams (Mission Impossible III, Star Trek mais surtout les séries Alias et Lost).


"Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité… Une vérité qu’aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer." (résumé Allociné)

On ne savait pas réellement quoi attendre de ce film. Il faut dire que le premier trailer dévoilé... Ne dévoilait pas grand chose. En effet, on y voyait une infime partie de l'accident ferroviaire qui sera au centre du film, ainsi qu'une porte défoncée sous nos yeux par "une chose". Le teaser façon J.J Abrams était lancé et ne s'arrêterait pas. En cela, on pense à Cloverfield, dernier film de son meilleur ami Matt Reeves auquel notre réalisateur a grandement participé. Donc, un nouveau monster movie, séquelle de Cloverfield ? Le bruit à couru longtemps, mais Abrams fut clair : ce n'est pas une suite mais un film nouveau, et le monstre serait secondaire. Très bien, mais que va-t-on suivre alors ? Des enfants qui tournent un film en Super 8. D'accord...
Mais à Abrams de préciser que son film se voudra une ode au cinéma des années 80, dominé par l'immense Steven Spielberg. Et là le compteur à fantasme se remet à fonctionner à plein régime. Tant de films marquants : Les Goonies, E.T, Gremlins, Retour vers le futur... Tant de films qui ont aussi marqués Abrams et dont on retrouvera les réminiscences. Mais pas que.

Ainsi, après un teasing parfaitement orchestré (les détracteurs du bonhomme diront qu'il sait mieux teaser que réaliser), le film sort de part le monde. Et c'est une grosse claque. Effectivement, le film rend hommage à tout le cinéma de Spielberg, et de fort belle manière. Sous ses airs de "E.T nouvelle génération", le film sait puiser dans les autres oeuvres du réalisateur. Un sens du mystère que ne renierais pas Les Dents de la Mer, des scènes flippantes dignes de Jurassic Park, de l'aventure comme on en voit plus depuis Indiana Jones. Bien sûr, il s'inspire aussi énormément des réalisateurs de cette époque malheureusement révolue tel que Joe Dante (Les Gremlins, Small Soldiers), Joe Johnston (Jumanji, et plus récemment Captain America) ou Robert Zemeckis (Retour vers le Futur). Grâce à ses références cultes pour plusieurs générations, il parvient à hameçonner le spectateur dont l'enfance a été baigné par ces chefs d'oeuvres. Moi enfant des nineties, j'ai bouffé tous ces films durant ma toute jeune enfance, et j'en garde encore un souvenir impérissable. Et Abrams a été cherché cet enfant en moi pour lui montrer son film à lui en premier, en lui disant "regarde, tout ce que tu as toujours voulu voir est devant tes yeux". Et ça marche, car quand je regardais le film, j'avais 10 ans et je me suis souvenu avec émotion de cette époque où je passais mon temps à regarder des cassettes, en pyjama Spider-Man avec un tyrannosaure dans la main.

Mais il serait dommage de résumer ce film, avec tout le talent dont Abrams parvient à le faire, en un simple pot-pourri des films de notre enfance et notamment des productions Spielberg, car il a tellement plus à offrir.

Le film suit donc les aventures de ce groupe d'enfants/adolescents confrontés à quelque chose d'extra-ordinaire et qui vivront des aventures qui le seront tout autant. Le film est clairement marqué du sceau Amblin et ne le reniera à aucun moment. Fidèle de bout en bout à ses modèles, J.J Abrams se sert aussi de son expérience en tant qu'homme du XXIème siècle pour apporter un sens du spectacle digne de son temps. On peut ainsi s'avancer sans trop de craintes en disant que la scène du déraillement du train est la plus impressionnante de cette année cinématographique. On reste scotché à son fauteuil pendant toute la séquence qui en fout plein la gueule. Abrams n'oublie donc pas qu'il réalise, entre autres, un blockbuster, et qu'il doit remplir son cota d'action, même s'il le distille mal sur la durée (hormis le train et la dernière demi-heure, seules les attaques du monstre, certes bien faites, sont à noter).

D'ailleurs le monstre, parlons-en. Abrams disait que si vous venez uniquement pour voir son monstre, vous serez déçus. Et bien oui et non. Oui parce que certes le film se focalise sur les enfants, ne vous attendez donc pas à un monster movie à la Cloverfield. Non car ce n'est pas pour autant que ce monstre n'est pas réussi. Chacune de ses apparitions fout la chair de poule, que ce soit lors des enlèvements aussi inquiétants que celle du requin de Jaws, ou pendant l'impressionnante et flippante scène du bus qui ne sera pas sans rappeler la mythique attaque du T.Rex qui sort de son enclos dans Jurassic Park. Pendant tout le film le mystère est gardé sur son apparence jusqu'à la fin, accentuant sur la peur que le spectateur éprouve sur ce personnage.

Le vrai atout du film, mais vous vous en doutez déjà, ce sont les enfants, tous caractérisés de bien belle manière. On a tout ce qu'il faut pour faire une bonne bande de pote : le potelé au grand coeur qui se prend pour le chef, le grand peureux un peu teubé, le pyromane complètement taré (qui s'octroit pas mal des meilleures blagues du film), la jolie fille qui veux être forte et le héros, petit geek attendrissant. D'ailleurs, on s'intéresse clairement à ce personnage de Joe Lamb, dont l'acteur Joel Courtney parvient à rendre parfaitement toutes les émotions qu'il éprouve et qu'il transmet au spectateur, qui a perdu sa mère avant les débuts du film, qui commence d'ailleurs juste après ses funérailles. Le film se veut donc dès l'ouverture plus qu'émouvant, et les scènes de ce type s'enchaineront durant le film, arrachant parfois une larme au spectateur (oui je l'avoue, j'avais les yeux un peu mouillées), à titre d'exemple, je retiendrais la scène dans la chambre de Joe en compagnie d'Alice, où il projette par inadvertance des images de sa mère au mur. D'ailleurs, la jeune et sublime Elle Fanning est un atout de poids pour le film, tant part sa grâce pour son jeune âge que part son jeu d'actrice fabuleux, la magnifique scène où elle révèle son talent d'actrice en lisant un dialogue ainsi que son imitation de zombie en seront les preuves. Un actrice dont il faudra suivre l'évolution de très près.

Mais les adultes ne sont pas en reste ! Avec en premier lieu Kyle Chandler (le coach de Friday Night Lights), qui signe ici son premier grand rôle de cinéma. Tout en sobriété, l'acteur possède ce charisme encore une fois très vintage qu'il fallait : il correspond parfaitement à son rôle de père dépassé, de flic intègre et zélé et mine de rien, aura un rôle important dans le film. Aussi, les relations père-fils sont écrites avec brio, on voit tout au long du film comment un père qui ne comprend pas son fils et un fils qui ne comprend pas son père se rapprocheront par la force des choses pour lier un lien indestructible. On retiendra surtout cette engueulade où la colère et l'émotion sont palpables entre les deux individus, suivi d'un échange de regard qui en dit long, montrant qu'ils sont tous deux submergé sous leurs émotions et leurs tristesse. Les acteurs secondaires ont aussi une bonne présence à l'écran et restent très bien joués par leurs intérprètes, tel que le père d'Alice rongé par la culpabilité ou l'impassible Colonel Nelec dont on comprend vite qu'il ne joue pas franc jeu.

Aussi, le film de J.J Abrams se veut comme une sorte de témoin de l'époque où se déroule le film. Tout d'abord ce qui frappera beaucoup, ce sont les fameux halo de couleur bleue entourant les sources de lumière, première référence au cinéma d'il y a plus de 30 ans où le montage ne permettait pas encore de les effacer, rendant un certain charme à ces vieux films, transposé dans Super 8. Mais aussi, toutes les multiples références à la technologie de l'époque, ici pas d'iPod, de téléphone portable ou de technologies numériques, on fait développer ses pellicules pendant plusieurs jours dans des magasins spécialisés, on écoute sa musique sur son walkman tout neuf qui représentait le high-tech d'époque et on ne peut s'écarter de plus de deux mètre du téléphone fixe. C'est un autre temps, que Abrams s'amuse à mettre en confrontation avec le notre, laissant au spectateur le plaisir de faire le jeu de la comparaison.

L'aventure et le mystère dominent le récit dans sa majeure partie et le spectateur reste captivé durant plus d'une heure et demi, jusqu'au 20-30 dernières minutes. En effet, cette fin semble arriver beaucoup trop vite et ne laisse que peu de place à de véritables explications. Abrams ne s'attarde pas à un seul instant, ce qui laisse un arrière-goût amer, comme une fin bâclée. Cependant, le réalisateur nous laisse sur une dernière scène qui contraste avec ce que l'on venait de voir. Sublimement poétique, comme si toutes les émotions du film était condensée ici, il s'agit de la plus belle dernière scène d'un film que j'ai vu ces dernières années, assurément. Un happy-end qui peut sembler convenu, mais qui est non moins intelligent dans sa mise en scène. Magnifique et mélancolique, elle laissera à coup sûr un souvenir qui restera gravé dans votre mémoire et une petite larme à l'oeil à la sortie de la salle.

A noter qu'il faut absolument rester pendant le générique, fou rire garanti !


Super 8 est donc un magnifique hommage au cinéma d'une certaine époque, celle où le spectacle et l'émotion s'harmonisait. Plein d'humanité et de beaux sentiments, porté par des acteurs incroyables et d'une réalisation frôlant la perfection, J.J Abrams nous livre son chef d'oeuvre, et son Super 8 nous montre qu'il est bon de retourner en enfance deux heures durant.

jeudi 1 septembre 2011

Le relaunch DC, c'est maintenant !

Coup d'envoi !

Hier est sorti dans tous bons comics-shop qui se respecte Justice League #1, la locomotive de ce qui s'annonce comme le plus grand évènement de l'année comics, voir de ces dernières années. En effet, vous n'êtes probablement pas sans savoir que tout l'univers DC repart au numéro 1 (sinon, le bilan est disponible ici). Bien sûr, tout n'est pas effacé et la grande majorité des histoires restent tel quel, mais c'est l'occasion d'un grand coup de balai pour la distinguée concurrence sur le palier de sa continuité.

Mais surtout, Superman n'a plus de slip, et ça c'est scandaleux. Surtout pour son hygiène (au moins, il fait attention à ses jambes fraichement épilées en portant des protège-tibias).


De mon côté, je vous donne la liste des comics que j'ai commandé à la librairie parisienne Apo(K)lyps, l'une des meilleure librairie de France, qui fait d'ailleurs une offre sur la VO défiant toute concurrence.

-Justice League #1 par Geoff Johns et Jim Lee


-Batman #1 par Scott Snyder et Greg Capullo


-The Flash #1 par Francis Manapul et Brian Buccellato


-Aquaman #1 par Geoff Johns et Ivan Reis


-Wonder Woman #1 par Brian Azzarello et Cliff Chiang


-Action Comics #1 par Grant Morrison et Rags Morales


-Red Hood and the Outlaws #1 par Scott Lobdell et Kenneth Rocafort


-Green Lantern #1 par Geoff Johns et Doug Mankhe


-Batman and Robin #1 par Peter J. Tomasi et Patrick Gleason


-Batwoman #1 par J.H. Williams III et W. Haden Blackman



Pour le moment, seul Justice League est sorti. Ecrit par l'architecte de DC Geoff Johns, a qui l'on doit notamment les renaissances de Green Lantern et Flash, et dessiné par l'ultra-prolifique et adulé Jim Lee (dont vous pouvez admirer l'étendu de son art dans un énorme et superbe Art-book : DC Icons - The Art of Jim Lee, que The Caped Gamer a bien voulu chroniquer pour vous). La review est disponible sur Comicsblog, et c'est une petite bombe.

Pour finir, une parodie succulente du relaunch qui m'a fait mourir de rire (pour la traduction, c'est par là).